Comme chacun s'en doute, la plupart des huiles et éminences dont l'activité consiste plus à paraître qu'à être n'écrivent pas eux-mêmes leurs discours. Non, pour ça ils utilisent de petites mains qu'il est de bon ton de garder dans l'ombre.

Forts de cette constatation triviale, nous avons commencé nos propres investigations au sein de l'abbaye du beau parler et du bon parau-parau qu'est l'UPF afin d'approfondir cette piste qui, pour aussi évidente qu'elle soit, n'a pas été examinée par les différents contributeurs du buzz en cours.

Ceci nous a permis de remonter la filière à priori jusqu'à sa source et nous avons trouvé le véritable auteur du papier reconnu comme plagiat. Il s'agit d'un petit nègre anonyme cherchant à le rester et membre de la petite équipe chargée de la rédaction de tous les discours et publications officielles de l'UPF ainsi que de la transcription en numérique de tous les manuscrits de l'abbaye d'Outumaoro.

Celui-ci, et ceci ne surprendra personne de ceux au fait des pratiques habituelles des responsables polynésiens une fois nommés, est un membre de la famille de la présidente.

Nous vous livrons donc, en exclusivité, l'identité du véritable auteur du discours incriminé :

Il semble également qu'il ait un lien de parenté avec l'auteur copié mais il n'a pas voulu s'étendre sur ce sujet-là, voulant rester discret "pour ne pas en rajouter à un affaire déjà excessivement tapageuse" (sic).

On peut comprendre mais quelque chose nous a donné l'intime conviction qu'il pourrait bien être le fruit caché d'amours coupables mais expliquant la bévue présente par la proximité des relations entre les deux principaux protagonistes de cette affaire.

Effectivement, là, tout s'explique ...