Mimi mato
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Pourrinetia - Journaliste de propagande

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05052010

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Pourrinetia - Journaliste de propagande Empty Pourrinetia - Journaliste de propagande




Toute maffia cherche à soigner son image officielle tout en appliquant l'omerta par la force.

La maffia orange, en cours de décomposition à cause de la sénilité galopante de son leader historique qui refuse toujours de la reconnaître depuis 2004, a eu et a encore quelques seconds couteaux dont la mission est et a toujours été à la fois la promotion de leur gang sous couvert de "journalisme" et la gestion de l'omerta contre tous les gêneurs se trouvant sur la route du gang.

Les raisons de la disparition de JPK, dernier journaliste d'investigation connu en Polynésie (Les Nouvelles de Tahiti), sentent tellement le souffre que les procédures judiciaires et médiatiques chargées d'étouffer l'affaire du compte japonais de Jacques Chirac en sont apparues alambiquées jusqu'à l'absurde. JPK est vraisemblablement mort assassiné par la milice de l'époque et sur ordre du parrain local.

Depuis, le parrain a perdu "sa présidence", la milice a été atomisée entre différents services sans cesser d'exister pour autant et le reste de la classe politique, adoubée à la maffia ou non, ne sait toujours pas gérer un pays parce qu'elle n'a jamais connu d'autre modèle que celui de cette maffia. Il s'en suit une confusion des genres permettant le maintien des seconds couteaux à des postes où ils peuvent aisément assassiner la démocratie d'une façon habituelle pour eux.

Le changement dans la continuité en quelque sorte.

Les porte-flingues sont aussi rangés dans de discrètes remises dorées pour être utilisés à la demande de leur taramea, maître protecteur. Cette gangrène de corruption et d'activités maffieuses se retrouve depuis les plus petites structures, en passant par les petites maffias communales, adoubées ou non, jusqu'à la plus haute instance polynésienne.

L'exemple de la corruption étant venu d'en haut, tout comme celui de la confusion, il est logique de les y trouver encore aujourd'hui.

Il n'y a donc plus de journaliste d'investigation en Polynésie. Il y reste quelques journalistes de l'évènementiel et, surtout, des propagandistes plus ou moins tenus par la maffia ou en faisant partie. Les pitt-bulls sont rares, l'information ronronne de façon à faire accepter à tout le reste de la population ce bordel maffieux comme étant le mode de vie normal de toute démocratie.

Les rares journalistes sortant des clous ont besoin de protection sous peine d'être écharpés à la première occasion. La récente affaire Mike Leyral (TNTV) le prouve. L'attaque en règle d'aujourd'hui contre le site de Tahiti Tomorrow le confirme.

Afin de contribuer à la connaissance générale de la déontologie journalistique (les droits et devoirs des journalistes), je vous donne ici le contenu du Code de Déontologie des Journalistes. Ce n'est pas très long et c'est suffisant pour mesurer l'ampleur du dérapage polynésien :

Charte de Munich
Déclaration des devoirs et des droits des journalistes
signée le 24 novembre 1971 à Munich.

Préambule

Le droit à l’information, à la libre expression et à la critique est une des libertés fondamentales de tout être humain.
Ce droit du public de connaître les faits et les opinions procède l’ensemble des devoirs et des droits des journalistes.
La responsabilité des journalistes vis-à-vis du public prime toute autre responsabilité, en particulier à l’égard de leurs employeurs et des pouvoirs publics.
La mission d’information comporte nécessairement des limites que les journalistes eux-mêmes s’imposent spontanément. Tel est l’objet de la déclaration des devoirs formulés ici.
Mais ces devoirs ne peuvent être effectivement respectés dans l’exercice de la profession de journaliste que si les conditions concrètes de l’indépendance et de la dignité professionnelle sont réalisées. Tel est l’objet de la déclaration des droits qui suit.

Déclaration des devoirs

Les devoirs essentiels du journaliste, dans la recherche, la rédaction et le commentaire des événements, sont :

1- Respecter la vérité, quelles qu’en puissent être les conséquences pour lui-même, et ce, en raison du droit que le public a de connaître ;

2- défendre la liberté de l’information, du commentaire et de la critique ;

3- publier seulement les informations dont l’origine est connue ou les accompagner, si c’est nécessaire, des réserves qui s’imposent ; ne pas supprimer les informations essentielles et ne pas altérer les textes et les documents ;

4- ne pas user de méthodes déloyales pour obtenir des informations, des photographies et des documents ;

5- s’obliger à respecter la vie privée des personnes ;

6- rectifier toute information publiée qui se révèle inexacte ;

7- garder le secret professionnel et ne pas divulguer la source des informations obtenues confidentiellement ;

8- s’interdire le plagiat, la calomnie, la diffamation, les accusations sans fondement ainsi que de recevoir un quelconque avantage en raison de la publication ou de la suppression d’une information ;

9- ne jamais confondre le métier de journaliste avec celui du publicitaire ou du propagandiste ; n’accepter aucune consigne, directe ou indirecte, des annonceurs ;

10- refuser toute pression et n’accepter de directives rédactionnelles que des responsables de la rédaction.

Tout journaliste digne de ce nom se fait un devoir d’observer strictement les principes énoncés ci-dessus ; reconnaissant le droit en vigueur dans chaque pays, le journaliste n’accepte, en matière d’honneur professionnel, que la juridiction de ses pairs, à l’exclusion de toute ingérence gouvernementale ou autre.

Déclaration des droits
1- Les journalistes revendiquent le libre accès à toutes les sources d’information et le droit d’enquêter librement sur tous les faits qui conditionnent la vie publique. Le secret des affaires publiques ou privées ne peut en ce cas être opposé au journaliste que par exception en vertu de motifs clairement exprimés.

2- Le journaliste a le droit de refuser toute subordination qui serait contraire à la ligne générale de son entreprise telle qu’elle est déterminée par écrit dans son contrat d’engagement, de même que toute subordination qui ne serait pas clairement impliquée par cette ligne générale.

3- Le journaliste ne peut être contraint à accomplir un acte professionnel ou à exprimer une opinion qui serait contraire à sa conviction ou sa conscience.

4- L’équipe rédactionnelle doit être obligatoirement informée de toute décision importante de nature à affecter la vie de l’entreprise.

Elle doit être au moins consultée avant décision définitive, sur toute mesure intéressant la composition de la rédaction : embauche, licenciement, mutation et promotion de journaliste.

5- En considération de sa fonction et de ses responsabilités, le journaliste a droit non seulement au bénéfice des conventions collectives, mais aussi à un contrat personnel assurant sa sécurité matérielle et morale ainsi qu’une rémunération correspondant au rôle social qui est le sien et suffisante pour garantir son indépendance économique.

Munich, 1971.

J'invite donc chacun à méditer ce petit texte, et Mme Bourne et M. Haupert en particulier à prendre quelques minutes pour le réviser ... ou le découvrir,
sur ses points 1, 4 et 8 des devoirs en particulier.

Tant que j'y suis, un message codé, en forme de conseil :
JCC, vire ton porte-flingue de Titioro maintenant si tu veux éviter d'avoir ta tête à la une des journaux sous peu.

Te aroha ia rahi.
Mimi mato
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Pourrinetia - Journaliste de propagande :: Commentaires

Mimi mato

Message Ven 14 Mai - 8:00:52 par Mimi mato

J’ai une migraine d’enfer aujourd'hui, désolé si c'est un peu lourd par endroits.

Le jeudi de l'ascension 2010 est donc le théâtre de celle, sulfureuse, de l'utilisation par la Justice d'une méthode maffieuse courante, l'intimidation :


L’article en lui-même présente un manque flagrant d’analyse qui peut s’expliquer d’une part par l’absence chronique de journaliste d’investigation en Polynésie (cf. ci-dessus) et d’autre part à cause de la présence dans l’affaire du jour d’un juge et d’un popoti hau célèbre. Voir ces deux prédateurs mobilisés sur une action "un rien" douteuse quant à sa légitimité rend forcément "prudent" tout intérêt économique : Il vaut mieux s'en tenir strictement aux faits et déclarations, éventuellement avec un soupçon d'obséquiosité envers ces "puissants".

Sur les faits décrits, je trouve pathétique le révisionnisme rapporté comme venant de la bouche d’Yves Haupert : Si j’ai bien compris cet article (si ce n’est pas le cas alors on peut s’interroger sur la technique de manipulation utilisée m’ayant conduit à comprendre comme ça, donc fonctionnant certainement avec pas mal d'autres gens …), sa version des faits serait que le TT se serait déchaîné contre lui avant qu’il ne licencie Michael Leyral – abusivement si l’on en croit les décisions de l'Inspection du Travail consécutives à ce licenciement (cf. l'entrefilet dans La Dépêche de Tahiti du 29 mars 2010).

Sauf erreur de ma part, il me semble, les éléments sont encore dans le site Tahiti Tomorrow pour prouver que c’est l’inverse.
Bon, ok, technique éculée de manipulation de popoti de l’information, mais ce qui est indécent c’est que ça marche impunément encore.

Sur leur phrase "Toute une campagne avait été orchestrée par Loïc Brigato sur son site.", pour moi il y a, de la part des Nouvelles De Tahiti, au minimum faute professionnelle par rapport au Code de Déontologie du Journalisme, articles 1 et 3 des devoirs (cf. le code ci-dessus) ou alors je ne connais pas la signification du mot "orchestrer" :

- Le minimum déontologique, quand on ne reporte le son que d’une seule cloche, aurait été d’employer le conditionnel.
- Le simplement déontologiquement correct aurait été, à partir du moment où on en rapporte une, de prendre et rapporter la position de chaque partie concernée ou alors de s'abstenir sur toutes.

En ce qui concerne les propos rapportés comme étant ceux du popoti, le tilt pour lui porte sur les articles 1, 3, 4, 5 et 9 des mêmes devoirs mais, bon, un popoti est un popoti, la loi est donc pour les autres et la déontologie une option encore plus facultative.

Donc, si j’avais un budget de pub à sucrer ce serait à TNTV d’abord, avant Les Nouvelles, et tant que le popoti hau en a le contrôle et si j’en avais deux ce serait aux deux.

Là où je suis à la fois révolté et désespéré, c’est de voir que, dans le cadre de son travail, un juge accepte d’être utilisé par un popoti : Il y a "comme une légère disproportion" entre le traitement de l’objet du délit présent comparativement à la répression exercée à l'encontre des délits passés de cette même "pauvre victime" de popoti.


J’attends avec curiosité la réaction de Reporters Sans Frontières et, éventuellement, celle de la Ligue des Droits de l’Homme ainsi que les justifications non-langue-de-bois de ce même juge, s’il ose un jour.

La liberté de la Presse ne s'use que si l'on ne s'en sert pas
Le Canard Enchaîné.
.

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Mimi mato

Message Jeu 20 Mai - 6:38:28 par Mimi mato

Apparemment la perquisition passe mal en métropole :

On pourrait penser qu'à force de travailler sur des affaires de grosses corruptions depuis sa nomination en Polynésie le juge Steinmach s'est laissé emporter par son élan en traitant cette affaire bien plus bénigne puisqu'il s'agit d'une simple plainte en diffamation comme il en existe des tonnes dans ce charmant pays.

D'un autre côté, comme le TT n'épargne strictement personne, juges donc inclus, on peut aussi y voir un règlement de comptes personnel de la part de celui-là sur les somme toute très rares commentaires à son sujet.

A moins que, vu le flux d'abus de biens sociaux, d'emplois fictifs, de sushis, de détournements immobiliers divers concentrés sur la maffia locale au pouvoir, ce soit dans le souci de tenter de montrer une certaine "impartialité politiquement correcte" puisque ce serait contre ceux qui sont contre ceux qui sont actuellement poursuivis par la justice, qui constituent l'essentiel de ses gros dossiers actuels.

Quoi qu'il en soit, si l'ont veut suivre à la fois la loi et la jurisprudence en la matière, telles que rappelées par Reporters Sans Frontières dans le lien ci-dessus, M. le juge a fait preuve d'un excès de zèle pour le moins extrêmement suspect, absolument nauséabond.

L'histoire est tellement outrancière qu'elle devrait pouvoir intéresser le Canard Enchaîné dont l'audience est au moins équivalente à celle du Monde mais dont les lecteurs attentifs aux "détails" sont plus nombreux.

C'est tout le mal que je souhaite à cette affaire fleurant bon ce que M. le juge Steinmach est supposé être payé pour combattre : La maffia et son omerta.

M. le juge, nous, le petit peuple,
vous demandons la justice républicaine,
celle qui est la même pour tous.


Que nous faites-vous là exactement ?


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